L’accouchement, un moment tant attendu par de nombreuses femmes, est un événement à la fois intense et potentiellement bouleversant. Bien que l’on puisse parfois négliger cette préparation, il est essentiel de s’y atteler sérieusement. Cette démarche de préparation doit prendre en compte à la fois le volet physique et émotionnel, et elle peut se dérouler aussi bien en salle d’accouchement qu’à domicile.

Comment se préparer physiquement à l’accouchement ?

La préparation physique regroupe un ensemble d’exercices visant à faire bouger une partie du corps. Il s’agit par exemple de la musculation du périnée et la gestion de la respiration.

L’exercice de la respiration vise à vous préparer à l’expulsion du bébé. Il est recommandé de commencer à 38 sa, soit 36 semaines de grossesse. En effet, à partir de cette période, le dernier mois de grossesse est amorcé et le bébé peut décider de sortir n’importe quand.

Cet exercice consiste à inspirer et expirer, mais en laissant passer un certain temps entre les deux phases. Après l’inspiration, il faut donc bloquer la respiration, puis essayer de pousser vos abdominaux vers le bas, avant d’expirer. On parle aussi de la respiration bloquée pour la poussée. C’est ce même mouvement qui vous aidera à aider votre bébé à sortir.

Le périnée, quant à lui, regroupe l’ensemble des muscles qui sont normalement sollicités pendant la miction et les selles, mais qui seront aussi acteurs de votre accouchement. Il est important de faire quelques exercices pour le rendre apte pour le grand jour, c’est-à-dire l’assouplir davantage et le renforcer. Spécifiquement, il faut s’exercer à contracter le périnée pendant 5 secondes, avant de le relâcher 10 secondes. Ce mouvement peut se faire assis avec les jambes écartées ou allonger sur le dos.

yoga prénatal

Qu’en est-il de la préparation émotionnelle ?

La préparation émotionnelle est tout aussi importante que celle physique. Elle devient encore plus cruciale à partir des 34 semaines de grossesse (36 sa), où le bébé commence à descendre vers le bassin. De façon générale, il faut veiller à être bien entouré, et à parler de vos craintes avec vos proches. En plus de cela, vous pouvez vous essayer à quelques exercices comme le yoga prénatal, l’aromathérapie ou encore la visualisation de pensées positives.

Le yoga prénatal allie les postures douces à la méditation et la respiration. C’est un excellent moyen pour la femme de se vider la tête et de faire le plein d’énergies positives. Le yoga prénatal offre donc à la future maman un moment de détente et de connexion avec son corps.

L’aromathérapie quant à elle utilise les vertus des huiles essentielles pour la relaxation. On peut en utiliser par inhalation ou en diffusion selon le goût. Elles peuvent être utilisées même le jour de l’accouchement. Optez pour l’huile essentielle de la camomille par exemple, ou celle de la lavande selon votre goût.

Enfin, la représentation de pensées positives est une manière d’imaginer votre accouchement. Vous pouvez vous-même créer votre scénario avec tous les points positifs souhaités, du début jusqu’à la rencontre avec votre bébé. Pour rendre tout ceci encore plus vivant, n’hésitez pas à ajouter des mots ou des phrases selon le cas. Un ensemble de phrases positives que vous vous répétez à haute voix finit par pénétrer votre subconscient et se concrétise plus facilement.